Ce n'est pas un hasard si ce festival me touche et m'interpelle et que je vous en parle aujourd'hui.
J'aime la musique plus que tout et danser aussi. J'aime les lieux improbables et les murs que l'on cassent. J'aime les histoires et entendre les gens les raconter. J'aime les langues différentes et les accents chantants.
J'ai vécu à Marseille par choix, pour le hip hop et Jean-Claude Izzo, découvert Lili Boniche,et Maurice El Médioni et appris à faire le yassa poulet.
J'ai été plus souvent dans les églises que dans les synagogues et les mosquées.
Je pourrai faire mon alya et demander ma nationalité israélienne. Mais non. Je pourrai avoir envie de voyager en Israël. Mais pas plus que ça. Pourtant à 13 ans, l'age où les garçons font leur bart mitzvah et les filles leur bat mitzvah, on m' a envoyé la-bas comme un besoin urgent de me rappeler mon identité. Je me souviens de Tel-Aviv, de la chaleur, de Césaré et du Kibboutz.
Et puis des questions, qui me taraudent. Des repas et des disputes. Oui des disputes car c'est un sujet brûlant et sans fin...
Voilà que deux jeunes femmes, Inès et Kenza, décident de casser les codes et de proposer sur 2 jours (les 24 et 25 mai 2014) à Paris à La Bellevilloise un festival israélo-palestinien, Pèlerinage en décalage,qui propose une trajectoire différente. Des rencontres par le biais de la culture, de la musique, de l'urbanisme, des photos et des projections...
Des rencontres qui offrent la possibilité de saisir les sociétés israéliennes et palestiniennes autrement que sur le plan du conflit et des débats habituels car ce sont les expériences des artistes et leur parcours qui insuffleront à ce festival un nouveau regard.
Non ce festival ne permettra pas la fin du conflit israélo-palestinien soulignent les deux comparses- Non ce n'est pas non plus une promotion touristique.
Idéalistes mais réalistes, Inès et Kenza? Sûrement! De leur parcours croisés, l'une d'origine juive et terminant ses études au Caire et apprenant l'arabe et l'autre d’origine arabe terminant ses études à Tel Aviv et apprenant l'hébreu, elles ont la même soif de voyages et l'envie de transmettre un message d'ouverture et de dialogue.
Alors, prêt à devenir pèlerin?
C'est un parcours à la carte qui vous est proposé et c'est entrée libre!
Ma sélection:
La projection de "Face 2 Face Israël & Palestine” by JR and Marco. JR c'est celui qui prend en photo des portraits d'anonymes et qui les affichent dans les villes. Prochain projet de JR c'est au Panthéon en juin!
Ravid Kahlani and Mai Mourad . Ravid c'est l'homme de ma vie! Il chante et danse comme nul autre. C'est l'homme des Yemen Blues, avec lui c'est la transe assurée.
« Tout ce qui fut sera, pour peu qu’on se souvienne » de Kamal Hachkanew nouveau documentaire sur Neta Elkayam avec Kamal
Hachkar and Yael Bitton suivi du concert de Neta Elkayam, Amit Hai
Cohen (piano) and Gal Maestro (bass)
Neta, elle a chanté avec Maurice El Medioni. Elle a une voix "wahou". Une histoire incroyable. Sa famille juive vient du Maroc et vit maintenant en Israël. Avec elle, le passé et le présent se rencontrent et elle peut chanter son futur...Et tout ça par la musique.
Neta, elle a chanté avec Maurice El Medioni. Elle a une voix "wahou". Une histoire incroyable. Sa famille juive vient du Maroc et vit maintenant en Israël. Avec elle, le passé et le présent se rencontrent et elle peut chanter son futur...Et tout ça par la musique.
Pour conclure sur ce beau programme (le programme complet par ici) je reprend les mots du rappeur israélo-arabe SAZ (il joue le samedi soir) qui me font écho:
Où? A La Bellevilloise, 19-21 rue Boyer, 75020, Paris, France
Métro Gambetta
Site internet du festival: http://pelerinageendecalage.com/
RDV samedi 24 et dimanche 25 maiLa musique n'a pas de religion, ni d'ethnie, pas de race ni de genre.Et c'est très bien! Ça n'a pas d'importance si tu es arabe ou juif, chrétien ou musulman. Notre musique est notre amour et notre religion...
Où? A La Bellevilloise, 19-21 rue Boyer, 75020, Paris, France
Métro Gambetta
Site internet du festival: http://pelerinageendecalage.com/
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